La polémique enfle autour du vote électronique
Toujours rien à Mulhouse !
Le scandale se poursuit... qui cela arrange t'il, LE PEN ou SARKOZY ?
A suivre...
Alors que la mairie d'Issy-les-Moulineaux rencontre quelques problèmes avec les ordinateurs de vote, les Verts estiment que ce procédé n'offre "aucune garantie de fiabilité". 82 communes sont concernées.
Les
Verts ont critiqué, mercredi 18 avril, la mise en place dans certains
bureaux de vote du système de vote électronique, qui n'offre selon eux
"aucune garantie de fiabilité" puisqu'"il est prouvé qu'on peut truquer
le système assez facilement".
1,5 million d'électeurs, dans 82 communes, doivent utiliser dimanche des ordinateurs de vote.
Les Verts "soutiennent les démarches de référé-liberté lancées dans
certaines villes" ainsi que les protestations d'informaticiens, a
indiqué mercredi Yann Wehrling, porte-parole des Verts, lors du point
de presse hebdomadaire du parti.
Pétition en ligne
Des informaticiens font signer sur un site internet
(www.ordinateurs-de-vote.org) une pétition pour le maintien du vote
papier, qui a obtenu à ce jour près de 69.000 signatures.
Il s'est étonné que certains élus comme André Santini, maire UDF d'Issy
les Moulineaux, soutenant la candidature de Nicolas Sarkozy, défendent
ce système.
"Pour lever tout soupçon sur de mauvaises intentions, je l'invite à
abandonner le système et à revenir au vote papier", a dit Yann
Wehrling.
Remplacement des machines à Issy-les-Moulineaux
Cette prise de position des Verts intervient alors que les ordinateurs de vote devant être utilisés pour l'élection présidentielle à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) ont été remplacés lundi parce qu'ils n'étaient pas agréés par le ministère de l'Intérieur. La municipalité a dû renvoyer à la dernière minute les machines "i-Votronic" acquises en février. Dans un communiqué, la ville d'Issy-les-Moulineaux déclare que les machines à voter qui seront utilisées dimanche pour le premier tour de la présidentielle sont bien agréées par le ministère de l'Intérieur et certifiées par le bureau de contrôle Veritas. Une information que confirme la préfecture dans un communiqué, en assurant que lesdites machines présentent "toutes les garanties pour l'exercice du vote". Le 22 avril et le 6 mai, quelque 1,5 million d'électeurs n'auront plus besoin ni de bulletins ni d'enveloppe pour voter. Ils pourront le faire grâce à ces machines à voter qui seront, cette année, utilisées dans 82 communes, selon le ministère de l'Intérieur.