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Mon Mulhouse
25 avril 2012

A #Cernay, Sarkozy vante le Travail, la Famille et la Patrie. Par @WinstonSmooth #NS2012

UMPFN_Affiche

Affiche by MehdiYanis - Le Pudding à l'Arsenic

 

Il en fallait du courage à mon ami @WinstonSmooth pour se rendre dans ce nid de fanatiques d'extrême droite qui avaient rdv avec le candidat Nicolas sarkozy à Cernay. Sur place, mon camarade a Live-twetté en direct du bouzin , si bien , que son temoignage m'a paru être un acte de salut public. Juste avant de partir pour une cure de someil de 15J il m'a donné sur son lit de mort le texte suivant :

 


 

A Cernay, Sarkozy vante le Travail, la Famille et la Patrie.

 

https://twitter.com/#!/WinstonSmooth/status/195119832381927424

 

Les amateurs de comparaisons faciles utilisent communément l'image du sprint final pour illustrer la période de l'entre-deux tours d'une élection. En réunion publique – qui tenait davantage du meeting en bonne et due forme – à Cernay (68), Nicolas Sarkozy n'a pas réussi à échapper à ce rapprochement. C'est ainsi que l'on a pu assister à une véritable course aux voix du président sortant qui n'a ménagé aucun effort pour tenter de refaire son retard sur François Hollande. Une course aux voix que le challenger du second tour a décidé de mener sur les terres du Front National.

 

https://twitter.com/#!/WinstonSmooth/status/195111534442192896

 

Dès lors, la rupture promise par le candidat de 2007 a bien eu lieu : à Cernay, Sarkozy a définitivement rompu les digues qui séparaient la droite républicaine de l'extrême droite. En tenant un discours éminemment populiste, le candidat UMP a réservé son ton mielleux et sa compassion aux électeurs du Front National, tandis qu'il tapait sans retenue sur son adversaire et ceux qui constituent un obstacle entre le toujours chef d'Etat et le « Peuple de France » : les syndicats, les privilégiés et « les médias et leurs experts ».

 

https://twitter.com/#!/WinstonSmooth/status/195130666252378112

 

Dans une salle comblée grâce au renforts de militants UMP (j'ai compté au moins deux bus mis à disposition par la fédération du Bas-Rhin et un autre venu du Doubs), « 2500 à 3000 personnes » selon les organisateurs se sont massées à partir de 13H. A l'heure à laquelle les citoyens ayant un « vrai travail » devaient certainement s'y trouver, ce sont principalement des retraités qui sont venus se mêler aux élus locaux et à de jeunes étudiants donnant l'impression d'un brassage des générations à défaut d'un brassage de la société.

 

https://twitter.com/#!/WinstonSmooth/status/195118440804134912

 

Car le sympathisant de gauche que je suis s'est senti bien seul dans la foule entassée à Cernay. Une foule qui s'époumonait bien fort lorsque Sarkozy raillait le PS ou faisait de l'oeil au FN, mais se trouvait bien silencieuse lorsqu'il s'agissait de révéler les incohérences du discours. Un discours décliné en trois points : le travail, la famille et la patrie. Dans l'ordre, et sans trucage.

 

https://twitter.com/#!/WinstonSmooth/status/195123218976227330

 

Après une mise en bouche durant laquelle Nicolas a fait du Sarkozy en évoquant les débats et sa présumée bonne foi - « Je n'ai rien à cacher » a scandé celui qui réfute toutes les affaires qui sont liées à son quinquennat - et une bonne séance de PS-Média-Experts-Bashing, le « candidat du peuple » a pris son ton le plus mielleux pour parler de l'électorat de Le Pen, à grand renfort de démagogie. Ainsi, le père de Jean, Pierre et Louis a dénoncé « les gens qui vivent confortablement loin des problèmes » et mettent leurs enfants dans des écoles où règne la tranquilité. Osant tout, il a ainsi réfuté « chasser sur les terres du FN », arguant qu'il ne faisait que s'adresser au « peuple de France ». En lui expliquant bien que voter pour François Hollande, c'est voter pour « le droit de vote » et la « régularisation globale » des immigrés.

 

https://twitter.com/#!/WinstonSmooth/status/195119232227344384

 

Un « peuple de France » qu'il a pris soin de diviser comme à son habitude. Ainsi, après avoir rapidement reconnu les difficultés du métier d'enseignant, Sarkozy a affirmé que ces derniers « n'ont pas perdu un centime de pouvoir d'achat durant la crise ». Les concernés apprécieront. Car « ceux qui souffrent », ce sont les ouvriers, Nicolas le sait bien. Tout autant qu'il sait que ce sont eux qui ont voté majoritairement Front National. Revendiquant alors le droit de manifester le premier mai, Sarkozy a ainsi vanté « la France du travail », avant de parler famille et quotient familial. Le président de l'endettement a ainsi voulu se présenter en protecteur des familles qui garantira le pouvoir d'achat des français face à une crise liée « aux 35 heures et à la retraite à 60 ans. » Et si pour cela, il faut écorner un peu les institutions démocratiques, il n'hésitera pas, annonçant un référendum populaire dans le cas où les gauchistes du Sénat refuseraient de voter la règle d'or. Car dans son esprit, Sarkozy a clairement marqué la distinction entre bons et mauvais français, entre la France « qui souffre en silence et ne manifeste pas lorsqu'elle n'est pas d'accord » et celle qui, au contraire, bloque le pays pour conserver ses privilèges.

 

https://twitter.com/#!/WinstonSmooth/status/195124881736744961

 

Mais Nicolas Sarkozy n'a pas oublié qu'il est en Alsace et a donc tenu à teinter son discours de couleurs locales. Une pensée pour les malgré-nous, une diatribe contre ceux qui veulent la fin du Concordat : à l'applaudimètre, le public a apprécié. Ce dernier était alors prêt pour la partie finale du discours, centrée sur la Patrie. « Le monde d'aujourd'hui c'est un monde de nation, de frontières » a expliqué sans rire le président de la deuxième puissance européenne. En plein coeur d'une région transfrontalière, riche de par ses liens avec l'Europe, Sarkozy a vanté le repli sur soi et le droit de fermer « ses portes et ses fenêtres », se retenant de justesse de prononcer la fatidique expression de préférence nationale mais ne pouvant s'empêcher une référence au sulfureux « espace vital ».

 

https://twitter.com/#!/WinstonSmooth/status/195123588557320192

 

Ovationné tout en se faisant remarquer en posant pour une photo avec une petite alsacienne alors même que retentissait la Marseillaise, le candidat du peuple est reparti rapidement vers Paris pour être à l'heure au JT de TF1, durant lequel, c'est promis, il pensera à l'Alsace.

 

 

@Winstonsmooth

 


 

Merci , mon ami, mille merci et bonne nuit ... #lol & RDV le 6 mai pour la victoire !!! cap sur le bar ...





Le Changement c'est Maintenant

 

 

Bésitos à toutes et tous.

 

 

Eric Bloggeur Citoyen 

 

PS : "CAP A GAUCHE" C'est ta seule chance !

 

 

A lire aussi :

francoishollande.fr

 

 

 toushollande.fr


 

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Commentaires
I
Super courageux de venir en Alsace! Quelle prise de risque vraiment, il ne devait pas y avoir assez de CRS disponibles pour aller dans des territoires hostiles... Ou bien c'est une histoire d'efficacité, c'est là qu'il y a des voix F'haine à ramasser... Merci pour ton témoignage
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