SOCIETE GENERALE : Extraits des procès-verbaux des auditions de Jérôme Kerviel
"Je ne conteste pas formellement les faits qui me sont reprochés. Je reconnais avoir saisi des opérations fictives, je reconnais les annulations d'opérations fictives ; s'agissant de la prise d'une position non autorisée sur les futures, je suis un peu moins affirmatif. Mon mandat était clair : il consiste à assurer le market-making de produits (...) ne présentant pas de volatilité : certificats, warrants, trackers. Il n'y a aucune limite précise écrite signée de ma main. (...)
Avant toute chose, j'ai en tête de faire gagner de l'argent à ma banque. C'est ma première motivation. (...) Il s'agissait de faire gagner de l'argent à la banque uniquement, et en aucun cas m'enrichir personnellement. Ce qui est plus discutable, je le reconnais, ce sont les moyens développés en ce sens."
"Pris dans l'engrenage, comment imaginiez-vous pouvoir leur annoncer sans risquer de perdre votre salaire ?
Je pensais que le simple fait d'annoncer 1,4 milliard de bénéfices les satisferait.
Sans imaginer que la manière dont ils ont été occultés susciterait une sanction ?
Pour la sanction, je ne pouvais l'évaluer. La banque a pour but premier de gagner de l'argent. Comment justifier une sanction vis-à-vis d'un trader qui génère un résultat positif de 1,4 milliard d'euros (...) ?"
Et pendant ce temps...
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Modifié à 16 h 45