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Mon Mulhouse
10 février 2010

Régionales 2010 - Alsace - Martine AUBRY, Jacques BIGOT & Antoine HOME à la rencontre de "salariés désemparés"

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Martine AUBRY à Colmar le 10 février 2010 (crédit photo)



C'est dans une Alsace complètement délaissée par l'Etat et abandonnée par les instances UMP de la région que Martine AUBRY est venue pour apporter son soutien à la liste PS de Jacques BIGOT.

Aujourd'hui, l'Alsace a le choix entre poursuivre la politique de droite du fatalisme économique et écologique avec l'UMP de RICHERT ou partir avec les listes PS de BIGOT et HOME vers une alternative crédible, économiquement et écologiquement.

Le reste, tout le reste , est secondaire car l'ampleur du désastre est à l'échelle de notre région et de l'inaction de ceux qui depuis toujours gèrent notre territoire. Et ce n'est pas la campagne candide de l'UMP qui changera la donne.

Donc Martine AUBRY est venue en ALSACE, à Colmar , elle a écouté les salarié"e"s, légitimement inquiets, d' entreprises de la région :

Clariant, Hymer, Timken, Sony, Mahlé Piston, Continental Biscuit, Trelleborg

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Martine AUBRY est venue en Alsace apporter (aussi) aux salariés un espoir :


"L'urgence, en Alsace, c'est l'emploi", a insisté la première secrétaire lors d'une rencontre organisée à Colmar avec des représentants d'entreprises en difficulté. Elle a dénoncé "l'absence de politique industrielle" et assuré que "l'Alsace peut basculer à gauche". Dans cette éventualité, elle a promis que seraient mises en place des mesures de "sécurisation des parcours professionnels" comme en Ile-de-France, dans le Centre, dans le Nord - Pas-de-Calais et la Franche-Comté. Ce dispositif permet notamment de prendre en charge la formation des salariés menacés de licenciement sans que leur contrat de travail ne soit rompu.

La totalité de l'article en dessous

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A cette occasion, nous pouvons facilement constater que pour d'obscures raisons partisanes aucun dispositif de ce type n 'existe en ALSACE , car n'oublions pas que les salariés ne sont pas la priorité de l'UMP, en France et encore moins en ALSACE .


L'Alsace doit basculer à gauche !

Un grand merci à Martine AUBRY pour sa visite et son soutien

Une jolie brochette de grand"e"s blogueuses et bloggeurs candidat"e"s était sur place :


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Cleoschweitzer.org

Franck-dudt.hautetfort.com

Sother.fr

Bésitos à toutes et tous



Eric Bloggeur Mulhousien


PS : "CAP A GAUCHE" C'est notre seule chance !



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En Alsace, la première secrétaire à la rencontre de "salariés désemparés"
       

Colmar , envoyé spécial

   

À chacun sa partition, et que le meilleur gagne. Au coude à coude avec Europe-Ecologie, qui le devance de peu dans les sondages, le PS joue la carte de la différenciation pour l'emporter en Alsace, la seule région - avec la Corse - qui lui ait échappé en 2004. En visite mardi 9 février à Colmar (Haut-Rhin) et Strasbourg (Bas-Rhin), Martine Aubry, venue soutenir les listes socialistes conduites par Jacques Bigot, a consacré l'essentiel de son déplacement à l'emploi et à la politique industrielle. Alors que l'Alsace, longtemps considérée comme un modèle de dynamisme pour son tissu industriel et son marché du travail, a perdu 18 000 emplois en un an et voit son taux de chômage rejoindre la moyenne nationale, la première secrétaire du PS a accusé la majorité de droite d'avoir "laissé faire", de "n'avoir rien anticipé pour accompagner les PME et les salariés".

"Listes complémentaires"

"L'urgence, en Alsace, c'est l'emploi", a insisté la première secrétaire lors d'une rencontre organisée à Colmar avec des représentants d'entreprises en difficulté. Elle a dénoncé "l'absence de politique industrielle" et assuré que "l'Alsace peut basculer à gauche". Dans cette éventualité, elle a promis que seraient mises en place des mesures de "sécurisation des parcours professionnels" comme en Ile-de-France, dans le Centre, dans le Nord - Pas-de-Calais et la Franche-Comté. Ce dispositif permet notamment de prendre en charge la formation des salariés menacés de licenciement sans que leur contrat de travail ne soit rompu. Un peu plus tard, interpellée dans le train qui l'emmenait vers Strasbourg par un jeune militant UMP qui lui a remis un tee-shirt vert siglé "Majorité alsacienne", Mme Aubry a rétorqué qu'elle venait de rencontrer "des salariés désemparés, pour lesquels la région n'a rien fait".

A l'intention des écologistes, traditionnellement très bien implantés dans la région, et qui ont réalisé leur unité pour cette élection, la maire de Lille a assuré que, quel que soit le résultat du premier tour, "ceux qui parviendront en tête verront les autres arriver vers eux". Les sondages indiquent que Philippe Richert, la tête de liste UMP, pourrait être battu. "Dans ce scrutin, nos listes sont complémentaires, explique Franck Dudt, cinquième sur la liste PS dans le Haut-Rhin. La campagne que nous menons est principalement axée sur les questions économiques et sociales, alors que les écolos tentent de surfer sur la croissance verte". Selon lui, existe toutefois un point de désaccord : "Il s'agit de la ligne TGV Rhin-Rhône entre Dijon, Belfort et Mulhouse, à laquelle nous sommes favorables alors que les écologistes s'y opposent."

Exercice obligé de toute campagne socialiste alsacienne, le PS a adressé quelques appels du pied aux centristes, très influents dans la région. "Cet électorat est comme nous, régionaliste, alors que l'UMP est un parti centralisateur", a estimé Jacques Bigot, président de la communauté urbaine de Strasbourg et maire d'Illkirch-Graffenstaden. Ce dernier a convaincu l'avocate strasbourgeoise Dominique Hoeffel, maire de Handschuheim et fille de l'ancien ministre et sénateur centriste Daniel Hoeffel, de figurer en deuxième position sur sa liste.

Martine Aubry, qui a réitéré son espoir de voir "toutes les régions françaises passer à gauche", a également mis l'accent sur la nécessité de combattre l'abstention. La dirigeante socialiste s'attend "à une campagne extrêmement courte, où la capacité de mobilisation sera prépondérante". Pour le moment, elle constate cependant que l'opinion "n'est pas encore totalement entrée" dans ce scrutin.

Jean-Michel Normand



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